Dimanche 10 août, j’ai participé à la doyenne des courses de montagne en Europe : Sierre-Zinal, qui en était à sa 41éme édition. C’est une course en ligne de 31km pour environ 2300m de dénivelé. Le départ a lieu à Sierre à 500m d’altitude et l’arrivée à Zinal à 1680m.
Le départ est donné à côté du bois des Finges à Sierre et un groupe de jazz est chargé de l’animation dès 4h30 pour le départ des marcheurs appelés « touristes » et à 9h30 pour les coureurs. Les organisateurs avaient limité le nombre de participants à 3500 et, comme j’ai un peu tardé, j’ai pu participer grâce au malheureux désistement pour cause de blessure d’Hélène.
Ayant déjà participé 5 ou 6 fois à cette course dans les années 80, je savais qu’il fallait garder des réserves pour la deuxième partie même si le dénivelé le plus important (1500 m) se situe sur les 12 premiers kilomètres du parcours. C’est dans cette partie que l’on peut contempler les cinq 4000 (le Cervin, le Zinalrothorn, le Bishorn, l'Obergabelhorn et la Dent Blanche).
Arrivé à Chandolin situé à 2000m d’altitude le parcours devient plus roulant, mais il faut encore monter à l’hôtel Weisshorn à 2387m puis à Nava à 2425m. A partir de là, la pente s’inverse et un bon descendeur ayant gardé quelques réserves peut tenter de gagner des places au classement. Un dernier passage en forêt puis un petit tunnel, et déjà on entend la sono de l’arrivée à Zinal annonçant chaque arrivant.
On débouche sur la petite route en macadam qui nous mène à l’arrivée 500m plus loin. Le public toujours aussi nombreux derrière les barrières nous encourage vivement. Le chrono affiche 4h25’ loin des 3h19’ des années 80 mais l’essentiel est de participer et de prendre plaisir à courir dans ce cadre magnifique et ensoleillé.
Les vainqueurs de la 41éme édition :
Hommes : Killian Jornet en 2h31’
Femmes : Stevie Kremer en 3h03’ (à noter la 3éme place de la française Aline Couboulives en 3h08 et qui a gagné le marathon de Zermatt en juillet dernier).
Ces quelques mots de Jonathan Wyatt (recordman de Sierre-Zinal) en disent long sur la notoriété de l'événement : « Cette course de tradition avec son histoire, comme coureur de montagne, tu dois simplement l’avoir vécue. »
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